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Depuis quelques années, les trottinettes électriques se sont imposées comme un moyen de transport urbain incontournable. Pratiques, silencieuses et écologiques, elles séduisent aussi bien les jeunes actifs que les étudiants. Cependant, face à leur multiplication sur les routes et les trottoirs, les autorités ont dû adapter le cadre légal pour garantir la sécurité de tous. La nouvelle réglementation vise ainsi à mieux encadrer leur usage, prévenir les accidents et responsabiliser les conducteurs.
À retenir :
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La vitesse maximale autorisée est désormais fixée à 25 km/h.
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Le port du casque est obligatoire pour les moins de 18 ans.
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Les trottinettes sont interdites sur les trottoirs.
Un cadre légal plus strict pour les usagers
L’essor des trottinettes a entraîné une hausse des accidents, obligeant le gouvernement à durcir les règles. Les utilisateurs doivent désormais se conformer à un ensemble de mesures destinées à sécuriser la circulation. Les contrevenants s’exposent à des amendes parfois lourdes, en particulier lorsqu’ils mettent en danger les piétons.
La réglementation sur la trottinette en France impose désormais un âge minimum de 14 ans pour conduire un engin électrique. Le port d’un casque, bien que recommandé pour tous, devient obligatoire pour les plus jeunes. De plus, il est interdit de transporter un passager, une pratique pourtant fréquente dans les grandes villes. Les contrôles se multiplient pour faire respecter ces nouvelles règles.
Avant d’aborder les différents aspects pratiques, il est utile de comprendre les trois grandes catégories de règles : celles concernant la circulation, l’équipement et les sanctions.
Les règles de circulation
Les trottinettes ne peuvent circuler que sur les pistes cyclables ou, à défaut, sur les routes limitées à 50 km/h. Il est strictement interdit de rouler sur les trottoirs, sauf autorisation municipale. Cette mesure vise à protéger les piétons, souvent victimes de comportements dangereux.
Les obligations d’équipement
Chaque trottinette doit être équipée d’un dispositif de freinage, d’un avertisseur sonore, de feux avant et arrière, ainsi que de catadioptres. De nuit ou par faible visibilité, le port d’un gilet réfléchissant est obligatoire pour améliorer la visibilité des usagers.
Les sanctions prévues
Les contrevenants risquent des amendes pouvant atteindre 135 euros pour circulation sur trottoir, et jusqu’à 1 500 euros pour modification technique de la vitesse. Les forces de l’ordre sont habilitées à confisquer l’engin en cas d’infraction grave.

« La nouvelle réglementation permet de concilier liberté de circuler et sécurité collective. »
Kévin O.
Les impacts sur les utilisateurs et les opérateurs
Les nouvelles règles n’affectent pas seulement les particuliers. Les opérateurs de location, présents dans la plupart des grandes villes, doivent eux aussi adapter leurs flottes. Chaque trottinette doit être équipée d’un dispositif de limitation de vitesse et d’un numéro d’identification visible. Les autorités locales peuvent également imposer des zones de stationnement obligatoires afin d’éviter l’encombrement des trottoirs.
Tableau : principales obligations pour les conducteurs de trottinettes électriques
| Obligation | Détail | Sanction en cas de non-respect |
|---|---|---|
| Âge minimum | 14 ans | 135 € d’amende |
| Vitesse maximale | 25 km/h | 1 500 € si modification |
| Casque obligatoire (moins de 18 ans) | Oui | 35 € d’amende |
| Circulation sur trottoir | Interdite | 135 € d’amende |
« Les usagers doivent comprendre que la trottinette est un véhicule à part entière, soumis à des règles précises. »
Pascal A.
Vers une mobilité urbaine plus responsable
Cette réglementation marque une étape importante dans la structuration des mobilités douces. En encadrant l’usage des trottinettes, les autorités espèrent réduire les incivilités et encourager une cohabitation plus harmonieuse entre piétons, cyclistes et conducteurs. Les collectivités locales jouent un rôle central en adaptant les infrastructures et en menant des campagnes de prévention.
La sécurité reste au cœur des priorités. Bien que certains utilisateurs jugent ces règles contraignantes, elles favorisent une utilisation plus sereine et respectueuse de l’espace public. En adoptant ces mesures, la France montre sa volonté d’intégrer les nouvelles formes de mobilité tout en protégeant les usagers. Cette approche équilibrée pourrait servir de modèle à d’autres pays européens dans les années à venir.